Céréales Blé et maïs progressent sur Euronext

« Le marché à terme Euronext était actif le vendredi 14 juillet 2023 malgré le jour férié en France. Une hausse des céréales dans le sillage de Chicago a été enregistrée », indique Agritel dans sa note quotidienne. La tonne de blé a ainsi clôturé vendredi à 231,75 euros sur l’échéance de septembre (+2,50 euros par rapport à la clôture précédente) et à 238,50 euros sur celle de décembre (+2,50 euros). Celle de maïs a terminé à 233,25 euros (+3 euros) sur l’échéance d’août et à 228,25 euros (+2,75 euros) sur celle de novembre. Elles avaient déjà progressé de manière similaire entre les clôtures du 12 et du 13 juillet.

Ce lundi 17 juillet peu avant 12 heures, la tonne de blé s’affichait à 236,25 euros sur l’échéance de septembre (+4,50 euros) et à 243,50 euros sur celle de décembre (+5 euros). Celle de maïs s’affichait à 237,50 euros (+4,25 euros) sur l’échéance d’août et à 232 euros (+3,75 euros) sur celle de novembre.

Corridor suspendu

L’incertitude sur le maintien du corridor d’exportation de grains ukrainiens, puis sa suspension annoncée le lundi 17 juillet par la Russie, jusqu’à ce que ses conditions soient remplies, ont soutenu les prix, américains comme européens, selon Agritel et l’AFP.

À la Bourse de Chicago, le contrat de blé sur septembre a clôturé vendredi en hausse de 22 centimes de dollar par boisseau, à 662 c. Le contrat de maïs sur septembre a, quant à lui, grimpé de 13 c à 507 c par boisseau, rapporte Sitagri. Le retour d’un temps sec sur une partie du Midwest s’est ajouté au flou sur le corridor. « En blé, c’est le sec de part et d’autre de la frontière canadienne qui inquiète et soutient principalement les cours du blé de printemps sur le marché à terme de Minneapolis, précise Agritel. Les prix américains profitent également d’un très net recul du dollar face aux autres devises. »